jeudi 2 juillet 2009

Le buzz







En bref, on poste quelques morceaux sur une plateforme de "musique libre" et voilà ce que l'on obtient... Ce que l'on retient de cette expérience...

Comme premier contact avec le grand public on pouvait pas faire plus vivant. Ensuite, quel sacré exercice de maîtrise de soi et de diplomatie que de répondre à ces enragés sur le ton du communiqué de presse, argument par argument à la place du classique
"Je vous fiste avec du gravier bande de petits culs serrés merdiques et cela sans votre consentement, votre ouverture d'esprit, même pas un trou de serrure, toujours à généraliser à juger, mais oh laaaa ça va heiiin"
Bon en tout cas, ne pas répondre à la violence par la violence, même si han! aïe ça fait mal à l'ego, surtout quand c'est pas spécialement constructif, mais justement... C'est là qu'on constate que sur Internet, être diplomate c'est encore plus mal pris que de répondre "jte fux gro kon"

Bon, on admet, c'est cool de se prendre un maxi lynchage virtuel comme celui ci. Pourquoi? Parce que ça fini par se calmer, à la base on a posté quelques titres de Plaisir d'offrir volume 1. et assez vite un modo a bloqué les morceaux, et nous a incendié blabla. On a fini par arrêter de répondre, la diplomatie ça va un moment, après la résignation, une pause. Eh bien après ça, il y a eu débat, et des choses assez positives en sont resorties, un peu de curiosité de la part de ceux qui sont arrivés après la bataille et c'est là que ça a fait plaisir, dans le bon sens, pas le défoulage façon kalashclavier ratataaat réponse du tac au tac. Non des critiques nuancées, des questions et même des compliments. Alors le PG est content, il s'est senti exister...petite erection

On reproche souvent aux "artistes" (ça y est le grand mot est lâché, mais sans présomption de notre part) de se complaire dans leurs idées, de prendre souvent les autres (à savoir le reste du monde ) de haut, il semblerait que la réciproque existe. La preuve: pas une seule fois nous avons parlé de concept, et c'est le mot qu'on nous a le plus sorti pour nous enfoncer...
Le dillétantisme c'est le diable. Il faut bien faire, à tout prix, même si le fond pue, quand la forme plaît ça suit. Et merde, si le PG existe c'est bien parce que on se lâche, on se lance, au mépris de quelques conventions qui sont pour nous des obstacles. On ne saît pas faire, mais qui doit on attendre pour exister et le faire savoir? Nos capacités sont là, nous pouvons passer au travers des apparences, de ce qu'on nous impose, pour faire quelque chose qui nous ressemble, chaotique? nauséabond? oui peut-être, mais facile? bien sûr que non, il n'est pas facile de se mettre à nu surtout quand on décide de le faire sans filet, sans apparat et sans rien pour cacher la misère...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire